Esprits Criminels - Saison 10 [TF1]

Ce topic est destiné à recevoir vos messages concernant les épisodes de la saison 10 diffusés sur TF1.

La saison dernière, "Esprits Criminels" s'achevait par le départ de Blake, remarquablement incarnée durant deux saisons par Jeanne Tripplehorn. Si la série n'a pas toujours su exploiter le personnage de façon significative, Blake a malgré tout laissé son empreinte, si bien qu'il est difficile de l'occulter rapidement. Pour tenter de combler le vide que l'actrice a laissé, la production a donc fait appel à Jennifer Love Hewitt, ex-héroïne de "Ghost Whisperer", qui fait ici une entrée plutôt réussie, bien que bâclée sur quelques aspects.

Si son intégration au sein de l'équipe est efficace et s'effectue sans trop de problème (à vrai dire, la mécanique est assez forte pour ne pas se retrouver perturbée par ce changement finalement secondaire), la partie consacrée à la sphère privée et au caractère de la jeune femme est un peu moins convaincante, qu'il s'agisse de la scène d'ouverture, ou encore de sa relation avec sa fille par exemple. L'échange final à ce sujet est plutôt mignon, mais ne permet pas vraiment de faire suffisamment connaissance avec Kate pour le moment. Cela étant, il me semble que l'introduction de Blake avait été plutôt similaire, "Esprits Criminels" a donc l'opportunité de se rattraper.

Outre l'arrivée de cette nouvelle enquêtrice, l'équipe de la BAU ne voit naturellement pas son quotidien bouleversé, et s'occupe d'une affaire de meurtres en série lorsque plusieurs morceaux de cadavres sont retrouvés disséminés du côté de Bakersfield. Grâce à quelques scènes un peu plus légères entre les différents agents, et à un rythme globalement soutenu, "Mort sous X" déroule son récit sans encombre. Toutefois, l'intrigue reste beaucoup trop classique dans sa construction, et manque parfois de fluidité et de cohésion. Reste le cliffhanger, qui ouvre la porte vers un fil rouge potentiellement sombre et exaltant. A suivre.

En bref : Début de saison dans la continuité pour "Esprits Criminels", qui poursuit son bonhomme de chemin avec ses bonnes et ses moins bonnes idées.
Note : 6/10

Présente depuis le tout premier épisode de la série il y a dix ans maintenant, Penelope Garcia n'a que très rarement eu l'occasion d'être sous le feu des projecteurs, même si quelques petits fils rouges secondaires lui ont été consacrés de façon irrégulière. C'est d'ailleurs assez regrettable, dans la mesure où Kirsten Vangsness a bien plus à apporter que le registre humoristique dans lequel elle est souvent enfermée. Dans ce deuxième volet de la saison, "Esprits Criminels" met pourtant la jeune femme largement en avant, alors que cette dernière cherche à rencontrer celui qui a tenté de la tuer dans les événements du final de l'année passée.

Je ne m'attendais pas vraiment à ce que la série revienne sur cette histoire (et à vrai dire, les souvenirs que j'en ai ne sont pas très précis même si ce double épisode était de bonne facture), mais il s'agit là d'une belle idée qui permet à Garcia de s'exprimer plus largement, et de se dévoiler davantage. Les différents échanges qu'elle peut avoir avec Morgan sont ainsi très saisissants, avec une ultime scène bouleversante, et la confrontation entre elle et Greg Baylor est également parfaitement mise en scène. Cet opus participe à la fois au développement du personnage de Garcia et à l'approfondissement de la trame dramatique, un très bon point.

Parallèlement, le reste de l'équipe de la BAU prend en charge le dossier de plusieurs meurtres étant perpétrés à Seattle, qui se distinguent par leurs méthodes divergentes mais se relient entre eux par un marquage effectué dans la bouche de chacune des victimes. Si la construction globale de "Les Neuf Cercles" reste globalement conventionnelle, et que la série laisse peu de place aux interactions décalées des membres de l'équipe qui faisaient le sel du season premiere, l'épisode est particulièrement solide malgré tout, avec des rebondissements en cascade qui accrochent le téléspectateur et une montée en puissance du suspense jusqu'à la révélation finale.

En bref : Un très solide épisode de "Esprits Criminels".
Note : 8.5/10

En dix années d'existence, je crois que "Esprits Criminels" ne nous avait tout simplement jamais concocté un épisode de ce type-là. En effet, la série propose cette semaine de placer l'équipe dirigée par Hotchner dans un registre différent de ses traques habituelles, puisque celle-ci enquête sur le crash d'un avion au milieu du Colorado, dont les causes sont indéterminées et les hypothèses multiples. Si l'épisode peine à mettre en place son intrigue, en particulier face aux difficultés à justifier les raisons poussant la BAU à s'attaquer à ce type de crime, le déroulé du récit se révèle plutôt étonnant et particulièrement efficace.

De la présomption d'un acte terroriste à la simple vengeance amoureuse d'un homme dérangé, "L'éclat de mille soleils" regorge de twists bien pensés et extrêmement rythmés, qui permettent d'accentuer l'intérêt du téléspectateur, déjà suscité à la base par l'originalité de la thématique. Par ailleurs, malgré quelques incartades par rapport à son pitch initial, "Esprits Criminels" propose quelques scènes plus classiques et rappelant parfois les premières heures de la série (à l'instar de Reid et de ses explications sur les événements ayant pu se dérouler dans l'appareil). Le mélange est savoureux et tout à fait fluide.

Parallèlement, ce troisième volet de la saison poursuit le développement progressif du personnage de Kate Callahan, lorsque cette dernière se retrouve perturbée sur les lieux du crash, se remémorant la perte tragique de plusieurs proches dans les attentats du 11 septembre au Pentagone. Les émotions ne sont pas toujours aussi fortes qu'espéré, mais l'effort est à saluer malgré tout, et l'intégration très rapide de Kate également. La série donne le sentiment que celle-ci est présente depuis longtemps, une prouesse assez remarquable. En revanche, dommage que "Esprits Criminels" ait légèrement égaré son sens de l'humour, un détail loin d'être anodin.

En bref : Sans se distinguer complètement, cet épisode permet à "Esprits Criminels" de prouver qu'elle a toujours de la ressource. Une bonne nouvelle.
Note : 7/10

Il est évident que cette série n'est pas forcément réputée pour ses belles histoires à l'eau de rose, mais il y a parfois des instants où "Esprits Criminels" franchit une étape supplémentaire dans l'abject, que ce soit sur le fond ou sur la forme. C'est ici cette dernière qui se retrouve touchée par la dernière trouvaille des scénaristes, qui nous ont concocté l'histoire d'un tueur dont les motivations s'expliquent par... les cafards qu'il croit voir grouiller sous la peau de son bras. Plutôt ragoûtant, n'est-ce pas ? Il faut cependant souligner que l'épisode ne tombe pas dans le ridicule et l'ignominie facile, un risque qui existait naturellement.

Pourtant, tout n'est pas parfait, loin de là. La première faiblesse importante de ce quatrième opus de la saison provient du développement général de l'affaire, relativement efficace dans l'ensemble mais parasité par quelques longueurs particulièrement dérangeantes. "Sous la peau" est probablement l'épisode le moins fluide et le moins original que cette saison 10 ait délivré jusqu'ici, et les quelques passages plus rythmés ne suffisent pas à compenser intégralement ces quelques défaillances. En outre, l'épisode pâtit d'un contre-balancement de l'enquête quasi inexistant en raison d'intrigues secondaires absentes.

Les interactions entre les différents membres de la BAU sont sympathiques mais bien trop peu présentes, et la série ne creuse pas du tout ses personnages, en tout cas bien moins que lors des épisodes passés. La légèreté est notamment l'un des éléments les plus oubliés de "Sous la peau", en dehors de la scène d'ouverture se moquant ouvertement des applications vocales Apple, le seul vrai moment de divertissement de ces 40 minutes. Côté émotions, "Esprits Criminels" est là encore peu active. Je retiens toutefois l'échange entre JJ et l'une des malades en toute fin d'enquête, assez percutant.

En bref : Correct, mais un peu trop fade.
Note : 5/10

Ce commentaire aura été le plus dûr à poster de ma vie, après être retourné deux fois en arrière par accident et tout devoir recommence, me voici pour un troisième essai. Donc tout d'abord merci de venir commenter les épisodes car j'avais vu que tu les avais regardés mais je me demandais si tu viendrais, car en plus de ça très peu de personnes ont pris la peine de le faire.

Après le départ de Paget Brewster, beaucoup de fans ont "condamné" Jeanne, et je trouve ça dommage car elle était vraiment géniale, elle avait quelque chose en plus qui la rendait très intéressante.

Sinon, pour comparer Alex et Kate, l'introduction de cette dernière était beaucoup plus complète, on a pu la voir dans son travail et on a découvert directement son caractère. Je trouve dommage de devoir attendre le trosième épisode pour en apprendre plus sur elle, il aurait été plus intelligent selon moi d'utiliser cet épisode comme season premiere.

Garcia n'est pas assez mise en avant, mais ça va changer petit à petit. Elle a beaucoup plus a montré que ce qu'elle fait actuellement dans la série. Le deuxième épisode montre un côté de la relation Garcia/Morgan qu'on avait pas encore pu vraiment découvrir, et il n'est pas beau à voir, ça fait tellement bizarre de ne pas les entendre se donner des surnoms, ... euh ... spéciaux.

Pour le quatrième épisode, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, car je pense que au contraire les relations sont plus mises en avant dans les dernières saisons, et les dialogues permettent d'en apprendre davantage sur les personnages.

Je me suis toujours demandé comment tu pouvais donner une note à un épisode mais elles sont plutôt correctes malgré la dernière un peu faiblarde.

Mais de rien, toujours un plaisir de passer par ici, même si c'est de façon irrégulière ! Intéressant d'avoir ton point de vue également ;)

Fêter Halloween est à la fois un exercice stimulant et difficile pour une série policière, qui peut se permettre d'aller vers des horizons plus excentriques mais doit également rester dans un schéma relativement crédible, ou en tout cas fidèle à son esprit. Cette semaine, "Esprits Criminels" a décidé de se plier à ce défi, et malheureusement, le résultat n'est pas franchement à la hauteur de l'enjeu. Ce n'est pas la première fois que la série s'approprie la fête du 31 octobre, et peut-être que le manque d'inspiration est en partie responsable de cet échec.

Le problème principal vient à mon sens de l'exécution beaucoup trop sommaire de l'enquête menée par la BAU, et de l'absence cruelle de toute originalité, aussi bien sur le fond que sur la forme. L'équipe se penche donc sur une série d'enlèvements d'enfants perpétrés tous les ans lors d'Halloween, qui réapparaissent un an plus tard, et parvient à remonter jusqu'à un homme ayant été maltraité de la sorte par le passé. Tout est finalement plutôt lent et très classique là-dedans, qu'il s'agisse des rebondissements parsemant le récit ou de la mécanique de résolution d'affaire.

De plus, "Prisonniers" est un épisode qui célèbre Halloween de la pire manière qui soit, selon mon humble avis : en assombrissant son histoire, notamment en terme de réalisation. L'image est particulièrement noire, la vie du coupable l'est tout autant, alors que "Esprits Criminels" aurait sans doute bénéficié davantage d'une histoire plus folle et fun, comme "Hawaii Five-0" peut les imaginer par exemple. D'ailleurs, les seuls instants amusants de l'épisode, autour de Hotchner et de sa vie de famille, sont aussi les plus réussis.

En bref : Relativement raté, en raison d'un thème mal exploité.
Note : 4/10

Après la parenthèse plutôt médiocre consacrée à Halloween, "Esprits Criminels" revient dans ce sixième opus de la saison à une enquête tout à fait classique. L'équipe de la BAU est en effet appelée en renfort dans le Montana lorsque plusieurs meurtres de jeunes hommes a priori sans le moindre lien sont perpétrés, avec un rituel assez particulier. Dans l'ensemble, l'exécution de l'épisode et le déroulé de l'affaire sont solides et rythmés, bien que l'intrigue soit relativement inégale, partagée entre une première partie efficace et une seconde moitié moins prenante.

En effet, la mise en place de l'histoire est marquée par un certain nombre d'incertitudes, qu'il s'agisse de l'éventuelle corrélation entre les victimes ou encore des motivations et du profil du tueur. Puis, le FBI en vient à la conclusion qu'une femme frustrée par des hommes aux pratiques sexuelles déviantes ou perverses est à l'origine de toutes ces horreurs. S'en suit alors une résolution de l'intrigue beaucoup plus lancinante, dans laquelle le téléspectateur n'a plus grand-chose à apprendre, et se contente d'attendre l'arrestation finale. C'est un peu dommage.

Toutefois, "Les douze coups de minuit" est loin d'être un épisode complètement loupé, et cela s'explique, outre les quelques bons éléments du scénario policier de la semaine, par l'utilisation judicieuse de quelques personnages, aussi bien pour apporter une dose de légèreté modérée (avec Reid et Kate notamment) que pour un développement plus en profondeur. Cette fois, JJ est donc à l'honneur, avec quelques passages centrés sur sa vie privée qui offrent de sympathiques moments, touchants et opportuns, celle-ci n'ayant eu qu'un rôle malheureusement très limité ces dernières années.

En bref : En dépit des imperfections de son enquête hebdomadaire, voici un épisode très convenable de "Esprits Criminels", qui mélange les styles sans trop de difficulté.
Note : 6.5/10

Régulièrement enfermée dans des thématiques tout à fait classiques, ce qui n'empêche certes pas certains épisodes d'être de très bonne facture, "Esprits Criminels" s'émancipe légèrement des histoires habituelles de vengeance familiale, d'humiliation ou encore de chagrin d'amour au profit d'un phénomène de société moderne qui se prête finalement très bien à la réflexion sur notre monde que la série peut souvent mener : l'influence des réseaux sociaux. C'est ainsi que l'équipe s'intéresse à la mort de plusieurs stars de Twitter, dont les cadavres sont photographiés et postés sur l'oiseau bleu.

S'il est déjà arrivé que la série utilise l'explosion d'internet et des nouvelles technologies pour orchestrer ses intrigues, cela reste plutôt rare, et "Hashtag meurtre" se distingue plus particulièrement, outre l'efficacité de son récit, par son caractère informatif et introspectif sur cette mode et ses dérives. Sans se transformer en leçon de morale à l'état brut, ce qui aurait probablement été la plus grossière des erreurs, "Esprits Criminels" s'emploie à mettre le doigt là où il faut, de façon malicieuse, faisant presque passer l'enquête policière (pourtant substantielle) au second plan.

Parallèlement, ce septième opus de la saison revient sur la jolie relation qui se tisse entre Morgan et sa petite-amie, lorsque ceux-ci se retrouvent confrontés à la dure réalité de leur métier respectif pour conjuguer leurs plannings. Si ce focus sur la vie amoureuse de Morgan n'a pas de véritable ramification avec ce que "Hashtag meurtre" développe par ailleurs, il reste suffisant dans une saison qui semble décidée à multiplier ce genre de petites histoires secondaires. Il aurait toutefois été sympathique d'apporter davantage d'humour et d'émotions à un épisode qui en manque très souvent.

En bref : Aucune révolution de la part de la série, qui propose pourtant un épisode paradoxalement très moderne et plutôt original.
Note : 7.5/10

Dans l'opus précédent, "Esprits Criminels" s'attaquait aux réseaux sociaux, et aux nouvelles pathologies meurtrières qu'ils sont capables de déclencher chez certains individus vulnérables. Cette semaine, les scénaristes semblent vouloir poursuivre sur leur lancée en nous proposant un cliffhanger particulièrement fort et intriguant, mettant en exergue le risque lié aux sites de rencontres. En impliquant la fille de Kate et l'une de ses amies dans cette histoire qui appelle très clairement à une probable suite prochaine, la série s'engage dans une direction qui me plaît énormément, et particulièrement prometteuse.

Ce qui sera peut-être l'un des fils rouges de la saison se met en place à l'issue d'une enquête du même acabit, bien que la technologie du XXIème siècle n'y soit ici pour rien. La BAU est effectivement mise à contribution pour résoudre l'enlèvement d'un avocat réputé et à l'image impeccable, à la suite d'une plaidoirie qui pourrait lui avoir causé quelques ennemis. La première partie de l'intrigue, qui consiste à révéler le véritable motif des kidnappeurs, est tout à fait réussie, avec beaucoup de rythme et de révélations qui s'enchaînent sans temps mort.

Cela dit, une fois le twist de la pédophilie de Westbrook posé, "Esprits Criminels" se renferme dans quelque chose de bien plus fade, avec un épisode toujours mené tambour battant mais dans lequel la résolution de l'affaire et l'intérêt porté à la personnalité et aux motivations des jeunes garçons paraissent largement moins palpitants. De même, la manière de relier le passé désormais connu de Morgan au sujet de son enquête du moment est assez grossière, manquant sensiblement de relief et d'émotions. Seule l'arrestation finale offre au personnage de Shemar Moore une scène de belle facture, mais celui-ci aurait sans doute mérité davantage.

En bref : On attend toujours de voir "Esprits Criminels" se réveiller et se démarquer dans cette saison 10. Mais le cliffhanger de cet épisode pourrait être un premier pas.
Note : 6/10

coucou tout le monde! moi je trouve la saison 10 super genial hashtag meurtre episode 7 avec j j et kate elles sont excellentes merveilleuses quand a morgan et sa petite amie vraiment formidable ainsi que tous le reste de l equipe je les admire beaucoup cet episode c est mon preferee avec le 3 le 4 le 1 le 15. le 6 quoi quil en soit la dixieme saison est formidable j espere que j l h reviens pour une douzieme saison.

Alors que Morgan, Callahan ou encore Jarreau ont eu droit à leur petite mise en avant depuis le début de cette dixième saison, Rossi s'était fait discret jusqu'ici. Il était donc logique que la série s'attarde davantage sur le personnage, et très clairement, l'attente aura été bénéfique tant le résultat est réussi. "Esprits Criminels" nous fait en effet connaître sa fille, Joy, qui débarque dans sa vie sans que celui-ci ne soit au courant de son existence, après l'avoir suivi durant plusieurs jours. Outre les premières réactions plutôt amusantes de Rossi, l'introduction de Joy dans la vie de ce dernier offre surtout une scène finale particulièrement belle.

Il est assez rare de voir le héros interprété par Joe Mantegna dégager des émotions de la sorte, et j'avoue que j'apprécie beaucoup voir la série aller sur ce terrain, en souhaitant que la vie familiale du personnage soit dorénavant explorée plus en profondeur. Parallèlement, l'ensemble de l'équipe de Hotchner s'intéresse de près à une série de meurtres sans lien apparent survenue en Virginie, où plusieurs victimes ont été retrouvées mortes sur des scènes de crimes décapées et nettoyées. Comme "Esprits Criminels" a pu le faire à quelques reprises, l'identité de la tueuse est ici immédiatement révélée.

Il s'agit donc, à défaut d'une intrigue à multiples rebondissements, de se plonger dans les tourments qui hantent cette femme à la vie paisible, devenue incontrôlable et assoiffée de sang suite à un accident de la route l'ayant secouée. Tout n'est pas toujours parfait, mais "La goutte d'eau" est malgré tout largement efficient et intéressant dans sa manière d'intensifier la folie de sa criminelle de la semaine, jusqu'à un dénouement en revanche bien trop facile et classique, qui constitue sans doute le seul véritable point faible de ce neuvième opus de la saison.

En bref : Affaire solide et intrigue secondaire touchante au service d'un excellent épisode dans son ensemble.
Note : 8/10

Revenu sur le devant de la scène lors de l'épisode précédent, Rossi reste l'une des pièces maîtresses de la galerie de personnages cette semaine, non pas pour sa vie personnelle (qui devrait probablement ressurgir un peu plus tard dans la saison) mais pour être aux côtés de Hotchner. Le duo, qui avait pourtant l'habitude d'être un peu plus exploité lors des débuts de Joe Mantegna dans la série, fonctionne ici à merveille et permet à "Esprits Criminels" d'insuffler un vent de bonheur et de légèreté non négligeable, lors d'une scène finale surprenante et décalée comme la série en comporte peu.

S'il aurait été encore plus pertinent de se plonger un peu plus dans la vie et la sensibilité de Hotchner face à la rupture qu'il vient de vivre, l'épisode réussit toutefois ce que beaucoup d'autres ne parviennent pas à faire, on ne peut donc pas vraiment l'en blâmer. Pendant ce temps, l'équipe du FBI se rend à Salt Lake City afin de résoudre plusieurs meurtres et enlèvements liés à un homme venant de purger une peine de douze ans de prison pour avoir assassiné sa soeur avec la complicité de son amante de l'époque.

Si "Amelia Porter" reste bien trop terne lorsqu'il s'agit d'aller sur le terrain émotionnel, avec des guests secondaires peu charismatiques face au criminel de la semaine, ce dixième épisode de la saison se distingue assez nettement par une construction éloignée de ce que "Esprits Criminels" propose habituellement, en particulier dans la temporalité de sa narration, ainsi que par la fluidité et l'intensité grandissante de son récit, qui dévoile peu à peu les intentions du tueur avec énormément d'efficacité et pas mal de surprises.

En bref : Encore un épisode diversifié et réussi pour "Esprits Criminels".
Note : 7.5/10

Cela faisait un bon moment que "Esprits Criminels" n'avait pas délivré un épisode aussi poignant. Telle est la première réflexion qui m'est venue à l'esprit à l'issue du visionnage de ce onzième opus de la saison, qui constitue probablement le tout meilleur épisode de la série depuis longtemps. Cela s'explique avant tout, pour ne pas dire quasi-exclusivement, par la présence de JJ au premier plan. Tout au long de "Cryophilie", le personnage interprété par AJ Cook est incontestablement l'élément central autour duquel tout est construit, ce qui arrive assez rarement dans la série, surtout de manière aussi importante.

JJ se remémore en effet l'horrible torture qu'elle a subie l'an passé par Tivon Askari, et commence à perdre pied au point de devenir froide et de souffrir le martyr mentalement parlant. De la scène d'ouverture en salle de boxe à l'instant où JJ craque complètement devant le dossier de son ex-bourreau, en passant par la citation d'introduction et les agissements de l'enquêtrice durant la résolution de l'affaire, tout est brillant et terriblement prenant. Cela permet en outre à "Esprits Criminels" de mettre l'un de ses agents dans une position délicate, plus que jamais perturbé par les conséquences de son métier. Un choix ambitieux qui donne à la série une crédibilité remarquable.

Face à cette plongée terrifiante dans l'univers psychologique de JJ, qui sublime un registre dramatique souvent aux abonnés absents ces derniers temps, "Esprits Criminels" avait un autre défi à relever : ne pas contraster cette belle réussite par une affaire policière décevante et de seconde zone. Fort heureusement, le risque est immédiatement balayé puisque la BAU s'envole pour l'Arizona afin d'élucider des meurtres liés à une organisation sectaire. Une enquête classique mais percutante qui permet de faire un lien naturel avec les troubles de JJ, et d'offrir une fluidité parfaite au récit. Le tout parsemé d'un peu d'humour autour de Kate et Reid : que demander de mieux ?

En bref : Quel bonheur de voir "Esprits Criminels" frôler la perfection à ce point. Un épisode formidable, sublimé par une AJ Cook plus touchante que jamais.
Note : 9.5/10

Alors que Rossi s'était fait plutôt discret dans l'épisode précédent consacré à JJ, voici le personnage de Joe Mantegna de retour sur le devant de la scène dans "Tête de liste", aux côtés de sa fille. La série a donc opté pour une nouvelle apparition très rapide de Joy, et c'est plutôt une bonne nouvelle. Toutefois, les deux protagonistes se retrouvent dans des circonstances un peu spéciales, puisque Rossi apprend le décès de son ancien camarade des Marines, qu'il avait sauvé de la pauvreté il y a quelques mois maintenant. "Esprits Criminels" commence donc un véritable suivi des intrigues consacrées à sa galerie de héros, une excellente chose.

En outre, bien que les émotions qui s'en dégagent ne soient pas aussi fortes que la trame dramatique développée dans l'opus précédent, ce petit focus sur la vie de Rossi permet à la fois un parallèle touchant entre le passé et l'avenir du personnage, ainsi qu'une certaine continuité avec l'affaire de la semaine sur laquelle enquête la BAU. Ne serait-ce que par la construction adoptée pour cet épisode, assez différente des habitudes, "Esprits Criminels" montre à nouveau toute l'évolution qui est la sienne depuis quelques temps, et surtout en ce milieu de saison.

Car au-delà de la nouvelle paternité de Rossi et du lien qu'il tisse peu à peu avec Joy sous les yeux du téléspectateur, ce douzième opus de la saison développe en effet en parallèle une toute autre histoire autour de la protection d'un père envers sa progéniture, bien plus violente et glauque, naturellement. Le FBI est ainsi envoyé à Tallahassee pour arrêter le coupable de plusieurs meurtres, qui abat en pleine tête des gens figurant sur une liste de donneurs d'organes afin de sauver sa fille. Malgré son exécution très mécanique, l'histoire est assez prenante et offre un point de vue à la fois réaliste et effrayant sur les possibles déviances de l'amour parental, surtout face à ce qui peut se produire en face pour l'un des héros de la série.

En bref : "Esprits Criminels" est décidément sur une excellente dynamique.
Note : 8/10

Chaque fidèle de la première heure ne peut pas avoir oublié comment "Esprits Criminels" a débuté et a fait ce qu'elle est aujourd'hui : la résolution de crimes par une équipe de profilers du FBI, portée à bouts de bras par le meilleur d'entre eux, Jason Gideon. L'ombre du personnage de Mandy Patinkin, pourtant effacé depuis le début de saison 3 suite à la volonté de l'acteur de ne plus être l'incarnation d'une série aussi sombre que celle-ci, plane toujours près de 8 ans plus tard, et cette semaine, les scénaristes se sont enfin résolus à tirer un trait définitif sur Gideon.

C'est ainsi que l'ensemble de la BAU est appelée pour résoudre le meurtre d'un homme dans un chalet isolé, qui n'est autre que celui de leur ancien camarade. S'en suit alors une enquête menée difficilement mais de façon déterminée par l'équipe de Hotchner, qui découvre rapidement que son assassinat est lié à une affaire traitée par Gideon et Rossi en 1978, et qui a conduit à la fondation de cette unité par les deux hommes. L'intrigue est plutôt solide en dépit d'un suspense parfois limité, mais l'épisode est surtout réussi pour tout ce que la série développe autour de ses personnages.

L'association à l'écran de Gideon et Rossi dans leur jeunesse est une excellente trouvaille, qui permet à la fois de raconter la fondation de la BAU, mais aussi la rencontre entre les deux profilers qui ne se sont jamais croisés dans "Esprits Criminels". Proposer des flashbacks était un risque, surtout sans images de Mandy Patinkin, mais la série s'en sort à merveille, contre toute attente. Quant aux événements présents, le deuil de chacun ainsi que les échanges entre Hotchner et Rossi offrent de très jolis moments, et si l'on peut regretter le manque d'un passage véritablement poignant, l'ensemble tient tout de même la route.

En bref : Bel hommage à Gideon, qui permet de refermer l'une des pages les plus importantes de la série. Adieu, Jason.
Note : 8/10

Bien qu'elle ait marqué les esprits de tous les membres historiques de la BAU, dans lesquels j'inclus Rossi puisqu'il en a donc été l'un des fondateurs, la mort de Gideon a surtout violemment affecté Spencer, qui a toujours été proche de lui et le voyait comme un modèle, au professionnalisme exemplaire et absolu. "Esprits Criminels" pouvait donc difficilement s'abstenir de revenir sur cet événement du point de vue de son génie, même de manière bien plus restreinte, et forcé de constater que tout est joliment fait.

Les conséquences sur la vie et le comportement de Reid sont en effet particulièrement touchantes, tout en étant suffisamment effacées pour ne pas que la série tombe dans le pathos et l'émotion à outrance. S'il manque sans doute d'une séquence plus poignante, "Un héros ordinaire" délivre malgré tout quelques sympathiques moments, à l'instar de la scène finale entre Reid et Rossi s'affrontant aux échecs. Pendant ce temps, ce quatorzième opus de la saison développe également une nouvelle affaire qui fait s'envoler l'équipe pour Indianapolis.

Celle-ci débute lorsque plusieurs bombes explosent de façon successive dans la ville, faisant craindre de terribles attentats terroristes et une menace pouvant s'amplifier. La première partie est terriblement lancinante, avec quelques rebondissements de bas étage et un twist autour de la culpabilité du sauveur un peu ridicule. A l'inverse, la seconde moitié révélant l'existence d'un autre coupable et les ramifications qui sont effectuées entre les deux hommes s'avère bien plus percutante et assez rythmée.

En bref : Malgré une introduction d'affaire compliquée, voici un épisode classique et efficace de "Esprits Criminels".
Note : 6/10

Alors que cette dixième saison se révèle pour le moment plutôt très satisfaisante, ce quinzième opus marque une certaine rupture avec les propositions effectuées ces dernières semaines, et constitue probablement la plus forte déception de la série depuis un bon petit moment. Pourtant, quelques rares ingrédients sont à la fois surprenants et savoureux dans "Le cri", à commencer par le retour de quelques dialogues plutôt funs et d'un registre plus léger qui manquait réellement à "Esprits Criminels" ces temps-ci. 

Je pense bien évidemment surtout aux échanges avec Reid dans l'avion, ou encore à l'annonce par son mari du cadeau de Saint-Valentin de Kate, qui permettent de se divertir un peu devant un épisode souvent plus glauque qu'autre chose. Le problème, à propos de Kate, c'est que la présence de sa famille est très mal exploitée d'un point de vue narratif, avec un développement et une avancée dans le fil rouge initié précédemment proches du néant. "Le cri" ne va donc pas au bout des choses, bien au contraire. 

Un sentiment identique est d'ailleurs à l'ordre du jour du côté de l'enquête de la semaine, consacrée à l'enlèvement de jeunes femmes dans une banlieue de Los Angeles, battues à coups de battes de baseball puis égorgées. L'introduction est extrêmement sombre mais très efficace, accrochant sans le moindre souci le téléspectateur très curieux d'en voir davantage. Malheureusement, le château de cartes s'écroule rapidement, avec une résolution terriblement banale et des passages consacrés au tueur traqué par la BAU similaires à tout ce que la série a déjà mis en scène.

En bref : Forte désillusion pour un épisode qui commençait pourtant très bien.
Note : 4/10

L'habitude des agents de la BAU étant avant tout de sillonner les Etats-Unis dans tous les sens afin daller traquer les criminels sévissant sur l'ensemble du territoire, "Esprits Criminels" a peu souvent l'occasion de délivrer des intrigues limitant au maximum le périmètre de son action, et encore moins à huis-clos. C'est pourtant ce choix que les scénaristes ont fait dans ce seizième volet de la saison, une décision qui se révèle tout à fait judicieuse tant le contraste est saisissant et le résultat plus que satisfaisant.

L'équipe de Hotchner s'envole pourtant vers une destination loin de sa base de Quantico, au Texas, lorsque deux surveillants pénitentiaires sont retrouvés assassinés avec une chaussette dans la bouche dans leur établissement. Le pitch n'est pas forcément très novateur ou alléchant, et pourtant, "Sous les verrous" parvient rapidement à se détacher de ses codes habituels en envoyant le FBI au sein de la prison, qui concentre ainsi à elle seule toute l'action et tout le déroulé de l'enquête.

La tension qui règne tout au long de cet opus (principalement dans la deuxième partie) et l'implication des personnages, parfois totale et violente, sont de véritables atouts pour l'intrigue menée sans faille, et sans la moindre cassure de rythme en dépit d'une narration plus sobre et ralentie qu'à l'accoutumée. Pour autant, l'épisode n'est pas exempt de défauts, et les émotions assez limitées qu'il procure en sont le premier exemple. De même, "Esprits Criminels" reste dans un ton uniformément sérieux malgré un terrain qui était propice à un certain mélange des genres.

En bref : En cassant sa routine et enfermant son récit dans un lieu approprié pour les intrigues fortes en tension, "Esprits Criminels" surprend.
Note : 7.5/10

Ca faisait un moment que je ne t'avais plus vu dans le coin, mais tu as oublié de préciser sur la page des épisodes que tu as vus que tu les a visionnés. Cela fait tellement longtemps que j'ai vu ces épisodes que je ne pourrais malheureusement pas commenter tes commentaires, mais un 4/10, ça n'est pas beaucoup. Bon visionnage pour les prochains.

Ça faisait effectivement un petit moment... mais je rattrape le retard, doucement mais sûrement ;) La suite à venir !

Visiblement, "Fifty Shades of Grey" a profondément marqué quelques-uns des scénaristes de la série. En effet, ce dix-septième opus de la saison s'inspire assez largement du fameux best-seller érotique d'EL James qui s'est exporté dans le monde entier, puisque le FBI est envoyé dans le Wisconsin afin de résoudre de multiples meurtres de jeunes femmes étranglées à l'issue de jeux sexuels à tendance sadomasochiste. J'ai trouvé l'idée de surfer sur cette tendance dont le public se délecte assez attrayante, et dans l'ensemble, je n'ai pas été trop déçu.

Pourtant, tout n'est pas parfait dans "Les lectrices", notamment en ce qui concerne le contenu propre de l'intrigue. Au-delà des premières minutes, le récit manque cruellement de surprises, avec un développement complètement traditionnel de bout en bout, qui n'engendre pas de véritable intérêt du téléspectateur en raison de cette exécution très mécanique. De même, le fait d'aborder cette thématique uniquement dans ses dérives donne un côté trop noir à un épisode qui aurait peut-être pu bénéficier d'un contre-balancement, par exemple autour de ses personnages.

En revanche, cet opus regorge également de bonnes trouvailles, à l'instar du guest principal de la semaine. Dans le rôle du pervers amoureux des pratiques BDSM, Mark Deklin délivre une prestation extrêmement solide et jouissive, qui permet à elle seule à l'intrigue de gagner en crédibilité et en intensité. En outre, la nouvelle mise en avant de Kate (qui dévoile sa grossesse à ses collègues et sa famille, provoquant la colère de sa fille) m'a beaucoup plu, et confirme que Jennifer Love Hewitt est pleinement intégrée au casting.

En bref : Un sujet peu commun qui se transforme peu à peu en enquête banale dans cet épisode plutôt très correct.
Note : 6/10

Malgré de très nombreuses affaires sensibles, qui menacent parfois des villes ou des Etats tout entiers, "Esprits Criminels" s'aventure très rarement sur le terrain de jeu politique, préférant souvent utiliser le milieu médiatique pour muscler et faire avancer ses enquêtes. Une fois n'est pas coutume, c'est pourtant dans cette direction que s'engage ce dix-huitième opus de la saison, puisqu'il développe l'histoire d'un membre du Congrès en manque de popularité, dont la femme se fait kidnapper.

J'ai trouvé l'idée de base extrêmement judicieuse, tant on a peu l'habitude de ce type de victimes dans la série, et le déroulé du récit tout aussi intéressant, en dépit d'une mécanique qui n'a rien de très innovant. La résolution de l'affaire par la BAU suit une logique bien connue, et pourtant, quelques éléments font que "L'échiquier politique" se démarque, à l'instar de l'implication d'un groupe mafieux russe dans l'enlèvement ou encore de la brigade spécialisée du crime organisé dans l'enquête.

Surtout, cet opus parvient à faire bondir le téléspectateur dans sa toute dernière scène, dans laquelle l'appétit politique de l'élu prend le dessus sur toute valeur humaine qui puisse exister dans ce monde, une façon d'imposer aisément la réflexion d'un éventuel parallèle avec la réalité qui nous entoure. De ce côté-là, "Esprits Criminels" réussit brillamment son coup. A une exception près, puisque l'intrigue et ceux qui l'incarnent ne parviennent pas à aller puiser les larmes du téléspectateur, ou même à le toucher véritablement.

En bref : Un très bon épisode de "Esprits Criminels".
Note : 7/10

L'échec de "Criminal Minds Suspect Behavior", très mauvaise au demeurant, n'a vraisemblablement pas refroidi CBS et la production de la série mère, qui ont décidé d'offrir un second spin-off à celle-ci. Cependant, contrairement à la première qui n'était qu'une resucée mal fagotée du vaisseau amiral, les scénaristes ont opté pour une vraie différence en envoyant la nouvelle équipe au-delà des frontières américaines. Une idée très judicieuse introduite ici avec un résultat plutôt positif et prometteur à la clé.

Certes, "Touristes en danger" ne fait clairement pas des épisodes mémorables de la série. Pour autant, la délocalisation de l'action dans un décor différent des traditionnelles petites villes du pays et les interactions entre les deux équipes de profilers permettent de modifier légèrement la mécanique et le rendu habituels, une bonne chose. Le cas de la semaine, centré sur une famille kidnappée à la Barbade par un homme ayant déjà sévi par le passé, est en revanche assez banal et ne se démarque à mon goût pas suffisamment.

Côté personnages, les nouveaux agents - qui sont officiellement de vieilles connaissances de Hotchner et les autres - sont donc présentés au téléspectateur, avec plus ou moins d'intérêt pour chacun d'eux. Ce qui frappe, et pas forcément dans le sens positif du terme, c'est la réplique à nouveau quasi-parfaite du schéma de l'équipe. Pour le reste, Gary Sinise impose son style sans trop de problèmes, et Tyler James Williams se distingue également parmi ses collègues. Dommage, en revanche, que les relations entre les deux groupes ne soient pas ponctuées par certains passages plus légers,  à de rares exceptions près.

En bref : En attendant le produit fini, "Criminal Minds Beyond Borders" présente son ton et son style de manière assez satisfaisante dans sa grande soeur.
Note : 6/10

Suite à la petite incartade en dehors des frontières aux côtés de l'équipe de Jack Garrett, "Esprits Criminels" retrouve sa formule la plus conventionnelle dans ce vingtième opus de la saison, en se déplaçant dans le Maryland pour résoudre le meurtre d'une famille complète, assassinée autour de sa table de salle à manger. Sur la forme, "Une table bien dressée" est d'une banalité presque déconcertante, avec un grain d'image très noir sans trop que cela ne soit complètement approprié, et une résolution de l'affaire presque trop bien huilée.

La série donne d'ailleurs le sentiment d'être revenue quelques années en arrière, en saison 7 par exemple, lorsqu'elle assombrissait son propos à tout va pour des justifications parfois difficiles à cerner. Pourtant, l'épisode finit par surprendre dans sa deuxième partie de récit, en creusant davantage les moindres détails sur la vie familiale des victimes, ce qui permet de faire régner une tension bien plus forte et d'amplifier nettement le suspense autour du coupable et de ses intentions.

Parallèlement, "Esprits Criminels" se focalise de façon importante sur la vie personnelle et familiale de Hotchner, profitant du thème de son cas de la semaine pour revenir sur la mort de son épouse (l'un des instants les plus marquants de toutes les séries que j'ai pu voir) et sur la rancoeur qui envahit son beau-père à son encontre depuis. Les échanges entre Thomas Gibson et Ed Asner sont assez poignants, ce dernier étant particulièrement excellent. Dommage, en revanche, que la présence de Jack ne soit pas sujette à quelques passages plus funs et loin du pessimisme ambiant.

En bref : Un épisode très correct, mettant Hotchner en avant de belle manière. Attention toutefois à ne pas retomber dans l'obscurité à outrance...
Note : 6/10