Métro – Virginie – nuit
Emily descend les escaliers du métro.
Domicile des Cosenza – Washington, Virginie – nuit
Une voiture arrive et se gare dans la cour d'une maison. Un homme sort de la voiture. Il se dirige vers sa maison où la télé était allumée.
Voix d'homme à la télé : On s'attend à une forte tempête sur le littorale de la côte Est dans les 72 heures qui viennent. Apparemment, les vents seront violents. Dites-nous tout Mike :
Mike à la télé : Nous sommes en présence d'une zone de basse pression qui s'intensifie et se déplace vers l'Est en direction du front de mer. En effet, des vents extrêmement violents devraient s'abattre sur la région ...
Homme 1 : 17h30 ! Comme promis !
Mike à la télé : ... D'importante chutes de neige sont également à craindre qui devraient paralyser le trafique aérien et provoquer des coupures d'électricité ...
L'homme éteint la télé en disant :
Homme 1 : Ils s'attendent à une tempête, tu te rends compte ?!
Ils jettent la télécommande sur le canapé.
Homme 1 : Combien de fois il faudra que je te dise de ranger quand tu manges quelque chose ? T'es pas au restaurant il me semble. T’habite ici !
L'homme commence à ranger la table basse où il y a des canettes vides ainsi que des paquets de chips.
Homme 1 : Eh ! Je te parle ! Réponds ! M'obliges pas à monter de chercher !
Métro – Virginie – nuit
Emily marche sur le quai de la station et se dirige vers le métro.
Domicile des Fagan – Washington, Virginie – nuit
Femme : Avant, elle m'allait comme un gant. C'est à cause de tes bons petits plats. J'arrive plus à garder la ligne, moi.
Homme 2 : Mais non, t'as toujours un joli petit c**. Dépêches on est en retard !
La femme arrange sa tenue quand elle entend un gros bruit de porte.
Femme : Franck ? Ça va chéri ? Franck ! Franck !
Soudain, la lumière s'éteint. La femme panique.
Métro – Virginie – nuit
Emily entre dans le métro et se mêle à la foule. Elle s'assoit. Un homme avance vers elle avec un regard mystérieux et noir.
Domicile des Cosenza – Washington, Virginie – nuit
L'homme s'avance vers la chambre de son fils. Il découvre la pièce sans dessus dessous.
Domicile des Fagan – Washington, Virginie – nuit
L'homme découvre sa femme assise sur une chaise. Un homme en noir se tient derrière elle.
Femme : Je t'aime mon chéri.
L'homme prend une serviette avec laquelle il étouffe la femme devant les yeux de son mari.
Domicile des Cosenza – Washington, Virginie – nuit
Homme 1 : Pitié. Je vous en supplie. Ma famille vous a rien fait. Pitié ! Dites-moi pourquoi vous nous faîtes ça. Épargnez mon fils. Je vous en prie, laissez mon fils s'en allez. Il est innocent.
Deux coups de feu retentissent.
Métro – Washington, Virginie – nuit
Emily commence à somnoler dans le métro. Clyde arrive et s'assoit à côté d'elle. Emily sursaute.
Clyde : Bonsoir. T'as de la chance que je travaille pas avec Doyle. On est monté il y a 3 stations.
Emily : On ?
Tsia arrive à son tour et s'assoit à côté de Clyde.
Tsia : Ça va toi ?
Emily : Ian Doyle est ici, à Washington.
Clyde : Comment tu peux en être aussi sûre ?
Emily : J'étais assise à côté de lui hier soir.
Tsia : Pardon ?
Emily : Il a dit que si je prévenais mes équipiers ou quelqu'un d'autre il les éliminerait.
Tsia : Pourquoi il t'a pas descendu ?
Clyde : Je dirais plutôt pourquoi toi tu l'as pas buté ?
Emily : Il travaille pas seul, figurez-vous.
Tsia : Alors il est en train de jouer avec toi.
Clyde : Non, non. Il aime affirmer son coup. Les psychopathes ne jouent pas.
Emily : Il est méticuleux. Il planifie tout ce qu'il veut jusqu'au dernier détail.
Clyde : Oui, et ce dernier détail, c'est toi.
Tsia : Tu devrais prévenir ton équipe.
Emily : Non, pas question. C'est pas leur combat. Et je refuse de prendre ce risque.
Tsia : Si on reste soudé on pourra l'avoir.
Emily : On a déjà essayer. T'as vu comment ça s'est terminé ?
Clyde : Attends. Tu te souviens quand tu étais infiltrée, je t'avais promis que personne ne te ferais du mal.
Emily : Je suis plus infiltrée et tu le sais bien. Ici c'est pas son terrain, c'est le mien. Ça va se régler ici.
Le métro s'arrête à une station où Emily descend. Clyde et Tsia reste dans le métro.
Domicile des Fagan – Washington, Virginie – nuit
Deux hommes habillés en noir et avec un masque blanc sortent de la maison. Ils montent dans leur camionnette. Quelques secondes plus tard, la maison explose.
BAU, salle de réunion – Washington, Virginie – jour
Garcia : Deux maisons incendiés à Washington. Deux familles mortes dans la même nuit, hier soir.
Morgan : Ce qui est bizarre, c'est qu'ils en ont pas encore parlés aux infos. Il est déjà midi.
Garcia : Ouai. Tout le monde parle de cette tempête alors qu'on sait même pas si elle aura lieu. J'ai pu trouver qu'un article sur l'incendie posté sur internet par certain Jeff Hastings. Personne n'a relayé.
Rossi : C'est très étrange. En générale, la presse adore ces tragédies.
Garcia : Ouai et c'est pas fini.
Hotch : Ron, Lauren Consenza et leur fils ont été tué dans la chambre principale. On les a tué d'une balle dans la tête. L'arme appartenait à Ron.
Ashley : Meurtre suicidaire ?
Morgan : Apparemment, c'est ce que pense aussi la police municipale. Mais ça vient d'arriver, ils ont besoin de nous.
Reid : Comme les Consenzas, Kerry et Franc Fagan ont été retrouver dans leur chambre. Ils pensent à une fuite de gaz.
Rossi : Très importante pour causer de tels dégâts. Comment les médias ont pu rater une telle explosion ?!
Ashley : Est-ce qu'il y aurait un lien entre les deux familles ?
Garcia : Un seul, le même continent. Kerry Fagan est née en Allemagne, Ron Consenza en Italie.
Morgan : Donc deux des cinq victimes viennent d'Europe, ça nous aide ?
Garcia : J'en sais rien. C'était pour donner l'info. Je m'étais dit que ça pourrait ...
Emily surgit, soudain, dans la pièce.
Emily : Excusez-moi ! Je sais, je suis en retard.
Hotch : Ça va ?
Emily : Mouai, ça va, il y a des jours comme ça où rien ne veut fonctionner. C'est comme ça. Qu'est-ce que j'ai manqué ? Un incendiaire ?
Morgan : On aurait un meurtre suicidaire et un accident domestique.
Emily : Pourquoi ils font appelle à nous ?
Rossi : Les incendies de maison sont rares et ceux-là se sont produits dans la même heure et dans des lieux très proches. Là, on ne peut plus parler de coïncidence.
Reid : Si c'est un meurtrier, il est très déterminé et très organisé.
Hotch : Et s'il veut recommencer, il a 72 heures avant que la tempête bloque la ville.
Tout le monde se lève. Emily prend sa tablette et son sac. Garcia vent lui parler.
Garcia : Salut !
Emily : Salut !
Garcia : Comment il s'appelle ?
Emily : De quoi est-ce que tu parles ?
Garcia : On répond à une question par une question. Très intéressant.
Emily : Commence pas.
Garcia : Quoi ?! 'as peur que je sache ?
Emily : Je suis sérieuse.
Garcia : Je vais passer ma vie à chercher qui est ce garçon alors tu ferais ...
Emily : Pénélope, arrête ça j'te dis ! On a suffisamment de problèmes comme ça.
Emily s'en va tandis que Garcia n'en revient pas de la réaction de son amie.
Virginie – jour
Un homme range des armes et un masque blanc dans son sac et le ferme.
GÉNÉRIQUE
Emily en voix off : Lao Tzu a dit : Lorsque je me laisse aller à être ce que je suis, je deviens ce que je pourrais être.
Domicile des Cosenza – Washington, Virginie – jour
Emily : (au téléphone) D'accord, merci. (à Rossi) C'est bizarre. Ils viennent pas. Il y aurait eu un malentendu avec la police locale. On sera seuls. Qu'est-ce qu'on a ?
Rossi : Si l'incendie ne s'est pas répandu, c'est grâce à leur alarme leur système automatique d’extinction.
Emily : Ils avaient un sacré verrou. Pourquoi une porte en métal ? Qu'est-ce qu'ils faisaient dans la vie ?
Rossi : Il était dans l'informatique et elle master. Les Fagan, conseillers financiers.
Emily : Ils habitaient pas un quartier dangereux. Ils leur suffisaient d'avoir un verrou à leur porte et certainement pas de verrou pour les chambres. On dirait une pièce de survie.
Rossi : Ouai. Mais, je vois aucuns matériels hi-techs. Ils n'ont aucunes caméras de surveillance et une alarme tout a fait basique.
Emily : Dans un quartier tranquille mais, il avait un calibre 40 et des énormes verrous.
Rossi : De quoi est-ce que ce type avait peur ?
Emily : Ou de qui ?
Rossi : De lui-même, peut-être. S'il a tué sa famille, ils devaient avoir un secret a caché.
BAU, salle de réunion – Washington, Virginie – jour
Ashley est en train de coller les photos des deux meurtres sur le tableau. Elle regarde attentivement les photos. Garcia arrive dans la pièce où Reid travaillait déjà.
Garcia : J'ai trouvé aucunes traces de troubles psychiques dans le passé des deux familles. Ils étaient heureux et en bonne santé.
Ashley : Jusqu'à hier soir. Ils n'avaient aucunes difficultés financières ?
Garcia : Non. Leurs finances étaient, elles aussi, en bonne santé.
Ashley : Pourquoi t'as mis ... ?
Garcia : Oh ! Il n'y a plus de chauffage dans mon antre. On a plus le moindre flocons de neige et pourtant, les infos ne parlent que du temps.
Ashley : Rien sur nos affaires ?
Garcia : Ça ne devrait plus tarder. Quand ils vont remarquer notre présence sur le terrain ça va créer un vrai mouvement de panique.
Reid : Hum !
Garcia : Qu'est-ce qu'il y a ?
Reid : Le moment où l'incendie s'est produit ne coïncide pas avec l'emploi du temps des familles. Leurs corps n'auraient pas du être retrouver à cette endroit.
Ashley : La chambre principale ?
Reid : Lauren aurait dû être en-as en train d'aider son fils à faire ses devoirs et Ron n'aurait pas dû être là si tôt.
Ashley : Et pour les Fagan ?
Reid : Ils étaient moins routiniers. Ils voyageaient beaucoup mais, ils étaient attendus à un dîner hier soir.
Garcia : S'il s'agit de meurtre, ces familles n'ont pas pu être choisies au hasard, sûrement.
Morgue – Washington, Virginie – jour
Morgan : Quel est votre opinion ?
Médecin légiste : Deux familles qui meurent dans des conditions mystérieuses le même soir. On ne voit pas ça tous les jours.
Hotch : On aurait une fuite de gaz chez les Fagan et un incendie déclenché par M. Cosenza pour couvrir un meurtre suicidaire.
Médecin légiste : Oui, les enquêteurs ont dit dis ça dans leur rapport mais ça ne correspond pas à ce que j'ai trouvé. Les Cosenza n'avaient pas de fumées dans les poumons.
Morgan : Et s'il les avait tués et déclenchés l'incendie avant de se suicider ?
Médecin légiste : Lui non-plus n'avait pas de traces de fumées dans les poumons.
Hotch : Pourtant l'incendie a été déclenché dans la chambre principale.
Médecin légiste : Il aurait dû avoir de la fumée dans les poumons même en déclenchant l'incendie une minute avant de se suicider.
Hotch : Il était mort avant l'incendie.
Médecin légiste : Hum !
BAU – Washington, Virginie – jour
Rossi et Emily sont dans l'ascenseur.
Rossi : Garcia n'a pas trouvé le moindre lien entre les victimes.
Emily : Il y en a forcément un.
Rossi : Ce sont des citoyens modèles. Aucun a un casier mais ce qui leur ai arrivé hier soir ne peut pas être arriver au hasard.
Emily reçoit un message sur son portable.
Rossi : Ça va toi ?
Emily : Pour moi, un texto s'est aussi intrusif qu'un coup de fil.
Rossi : Dit donc, ça fait un moment que t'as pas pris des vacances. Tu ne voulais pas partir en Italie ?
Emily : Ma ... Ma mère a prolongé son séjour là-bas, se serait pas vraiment des vacances.
Rossi : C'est quand même un grand pays.
Emily : Pas assez grand.
Rossi : Essaie d'y penser (sourire).
Emily : D'accord.
Les portes de l’ascenseur s'ouvrent.
Rossi : Et choisie un endroit sans aucune couverture réseaux.
Emily : Ouai.
Emily rejoint son bureau vers celui de Reid.
Emily : Excuse-moi.
Reid : Je croyais que tu étais déjà là.
Emily : Est-ce que ça va ?
Reid : Oui, je ... je ... je suis sûre que ces victimes ont un point commun. Garcia m'a donné la liste de leurs appels mais je trouve rien.
Emily : Reid, j'te parlais pas de ça.
Reid : En ce moment ... en ce moment, j'ai des migraines très douloureuses.
Emily : T'as vu un médecin ?
Reid : J'en ai vu quelques uns mais ils savent pas à quoi c'est dû.
Emily : Oh ! Je suis désolée. Quelqu'un est au courant ici ?
Reid : Toi.
Emily : Je ne le répéterai à personne.
Reid : Je sais. En fait, il s’inquiéterait et je ne dis pas que toi tu ne vas pas t’inquiéter mais avec eux j'aurais l'impression d'être un bébé. (rire) Tu vois ce que je veux dire ?
Emily : Oui je vois.
Reid : Et toi ?
Emily : Je vais bien.
Reid : Je vois que tu as recommencé à te rongé les ongles.
Emily : Ouai.
Reid : Tu fais ça quand tu stress ?
Emily : C'est une salle habitude.
Reid : Oh oh !
Reid se lève brusquement de sa chaise.
Reid : Tu viens ?
Emily : Ouai, j'te rejoins dans une minute.
Reid s'en va tandis que Emily s'assoit et ouvre le tiroir de son bureau où se trouve le papier doré où est dessiné un trèfle à quatre feuilles que Ian Doyle lui a donné.
Garcia et Hotch marchent dans le couloir.
Garcia : Je vous avait promis un mouvement de panique, on l'attend encore. L'article en ligne écrit pas Jeff Hastings n'est plus en ligne. Avec votre permission j'aimerais pouvoir remonter jusqu'à lui pour savoir ce qu'il se passe exactement.
Garcia et Hotch sont maintenant dans la salle de réunion.
Hotch : Qu'est-ce qui relie les deux familles ?
Garcia : Ils entraînaient bénévolement l'équipe des jeunes footballeurs.
Ashley : Les Fagan n'avaient pas d'enfants.
Garcia : Non. Mais Kerry Fagan entraînaient l'équipe de son filleul.
Morgan : Les deux victimes européennes étaient entraîneurs de foot.
Garcia : Qu'est-ce que t'en dis ?
Morgan : Je commence à croire que leurs routes se sont déjà croisées.
Reid entre dans la salle de réunion.
Reid : Je viens de vérifier la liste de leurs appels. Ils ne se sont jamais contactés mais ils ont contacté la même personne.
Garcia : Envoie !
Reid : 703-555-0118
Garcia : Byron Delaney. Sa femme, Grace est morte l'été dernier. Ses enfants sont adultes. Vous savez quoi ? Il est britannique.
Morgan : Envoie-moi l'adresse, j'y vais avec Prentiss.
Garcia : C'est fait.
Domicile de Byron Delaney – Boston, Massachusetts – nuit
Byron Delaney descend les escaliers et se dirige vers la porte quand soudain, un groupe d'hommes habillés en noir et cachés avec des masques blancs surgissent devant lui l'emmènent sur un fauteuil. Un des hommes prend soin de refermer la porte d'entrée.
Voiture – Massachusetts – nuit
Emily : Qu'est-ce que tu penses de notre suspect ?
Morgan : Il se contredit, tu trouves pas ? Je vois pas pourquoi il se donne tout ce mal a effacé ses traces.
Emily : Tu crois qu'il voulait qu'on soit sur l'enquête ?
Morgan : Nous, le FBI, je vois pas pourquoi.
Emily : Son ego, une volonté de contrôle, un plan bien précis.
Morgan : J'ai l'impression qu'il ne sait même pas qu'on lui court après.
Emily : T'as raison, pourquoi il le saurait ?
Domicile de Byron Delaney – Boston, Massachusetts – nuit
Un homme lui enlève sa chaussure puis sa chaussette. Il lui injecte un produit grâce à une seringue entre deux doigts de pied. Byron Delaney meurt douloureusement d'une crise cardiaque.
Homme 1 : Remets-lui sa chaussure.
Un homme regarde à la fenêtre. Il aperçoit la voiture d'Emily et de Morgan qui arrive.
Homme 2 : Bougez plus !
Homme 1 : Qu'est ce qui se passe ?
Homme 2 : Il y a un Black avec une femme blanche.
Homme 1 : Ils sont seuls ?
Homme 2 : Ouai.
Homme 1 : C'est elle ?
Homme 2 : Ouai.
Pendant ce temps, Emily et Morgan sont toujours dans la voiture devant la maison de Byron Delaney.
Morgan : T'es sûre que c'est là ?
Emily : Il y a peut-être personne à la maison.
Morgan : Garcia n'a pas réussi à le joindre.
Morgan défait sa ceinture ainsi qu'Emily. Ils sortent de la voiture. Des hommes sortent dehors par la porte d'entrée de la maison de Byron.
Morgan : Prentiss ! Couche-toi !
Morgan se cache derrière la voiture avec Emily. Les hommes commencent à leur tirer dessus. Les hommes continuent d'avancer et de tirer sur la voiture des agents. Des fenêtres sont brisées. Les hommes s'éloignent de la voiture en continuant de tirer.
Homme : Continuez d'avancer !
Les sirènes d'alarme des voiturer retentissent.
Homme : Attention :
Emily sort de sa cachette pour tirer sur les hommes. Ils répliquent immédiatement qui l'obligent à se cacher.
Homme : On y va !
Emily et Morgan avancent en même temps que les autres hommes. Les coups de feu partent dans tous les sens. Les hommes montent dans une camionnette. Emily blesse un des hommes à la jambe. Le moteur de la camionnette démarre.
Homme blessé : Attendez !
Les hommes lui tirent une balle dans le poignet et dans le corps. La camionnette démarre à toute vitesse. Emily et Morgan arrivent vers l'homme mort.
Dans la camionnette, un des hommes enlèvent son masque et on peut reconnaître Ian Doyle ainsi qu'un de ses coéquipiers.
La police est arrivée sur les lieux de la fusillade.
Morgan : Voilà une affaire que la presse ne va pas pouvoir étouffer.
Emily : Regarde. C'est un gamin, il doit pas avoir plus de 25 ans.
Morgan : Un gamin avec une arme d'assaut, c'est plus un gamin.
Les deux agents fédéraux s’accroupirent devant le corps de l'homme pour l'examiner.
Morgan : 4 balles au total. Ça c'est la tienne, tu as touché l'artère fémorale.
Emily : Il était mort et ces types le savaient. Il avait pas prévu ça quand il s'est engagé.
Morgan : Il a pris deux balles dans la tête et une balle dans le poignet. Pourquoi le poignet ?
Emily : Pour être sûr qu'il ne réplique pas ?
Morgan : Il était mort avant que sa tête touche le trottoir.
Morgan prend le poignet de l'homme pour l'examiner de plus près.
Morgan : Regarde. Un tatouage. En tout cas, il en avait un. Ils ont tiré sur son tatouage pour pas qu'on puisse l'identifier.
Emily : Ils font en sorte qu'on puisse pas identifier son visage ou ses empreintes.
Pendant ce temps, des policiers examinaient le domicile de Byron Delaney.
Rossi : On a aucunes blessures par balle et aucunes traces de strangulation.
Hotch : Dave, son lacet est défait.
Hotch retire sa chaussure et sa chaussette et découvre la piqûre.
Hotch : Piqûre entre les deux orteils.
Rossi : Pour faire croire à une crise cardiaque. Fenêtres blindées. 6 verrous rien que pour la porte d'entrée.
Hotch : Comme chez les Fagan et Consenza.
Rossi : Il y a 20 000$ en liquide et un passeport. Il était sur le départ. Les appels sortants, 32 et 18. C'est Kerry Fagan à 10h30. A 10h31, Delaney appelle les Cosenza. Les appels ne durent que quelques secondes. Il ne laisse aucun message. Il n'a pas essayé de les prévenir.
Hotch : Mais quelqu'un l'a prévenu. Peut-être pas par téléphone mais en personne.
Rossi : Mais quelque soit leur point commun, qu'ils aient commis ou non un méfait, ça s'est pas passé aux États-Unis.
Du côté de Morgan et Emily.
Emily : Trois de nos 6 victimes venaient d'Europe.
Morgan : Et leurs fusils d'assaut est une arme de pro.
Emily : T'as vu comme ils se déplaçaient. C'est des anciens militaires.
Rossi et Hotch les rejoint.
Morgan : Ce seraient des tueurs européens en expéditions punitives. C'est déjà vu.
Emily : Ils auraient pu nous descendre sans difficultés. Pourquoi est-ce qu'ils l'ont pas faits ?
Morgan : Le meurtre de deux de nos agents auraient pu déclencher une guerre. Une guerre à laquelle il était pas préparé. C'était qu'un simple soldat. Et son chef l'a éliminé.
Rossi : Quelqu'un a dû dire à Byron Delaney qu'il fallait s’enfuir.
Hotch : Et celui qui l'a prévenu est le prochain sur la liste.
Bar – Quantico, Virginie – jour
Le journaliste remercie le serveur et s'assoit à une table. Garcia se lève et va le rejoindre.
Garcia : La femme du timonier ? Je viens de le finir. C'est super triste.
Jeff : Je viens de le commencer.
Garcia : Oh ! Désolée. C'est un grand livre jusqu'au dénouement. C'est vrai, ce qui arrive à sa femme, super tragique.
Jeff : Heureux de l'apprendre.
Garcia : Vous êtes Jeff pas vrai ?
Jeff : Oui et vous ?
Garcia : Pénélope Garcia. Enchantée.
Jeff : Désolée mais on ne se connaît pas ?
Garcia : Non, en effet. Je suis du FBI.
Jeff : Content pour vous.
Garcia : Pourquoi vous avez retiré votre article ?
Jeff : Vous devriez le savoir.
Il commence à ranger ses affaires.
Garcia : Le FBI vous a pas demandé de le faire.
Jeff : Non, non, non. Je ne dirais rien du tout. Vous avez déjà gâchez la fin de mon bouquin.
Garcia : Écoutez. Deux familles ont péris dans les flammes et vous aviez raison d'avoir des soupçons.
Jeff : Vous ne ressemblez pas à un agent du FBI.
Garcia : Je suis une sorte d'intello. Je travaille au Département des sciences du comportement.
Jeff : Vous pensez que c'est un tueur en série ?
Garcia : Je crois que cette théorie devrait être le point de départ de votre histoire.
Jeff : Il n'y a aucune histoire. En tout cas, c'est pas celle que je voulais racontez.
Garcia : Pas maintenant, mais quand celui qui vous force à la retirez ne sera plus une menace, vous serez en première page. C'est peut-être le prochain watergate. Ça peut faire un bouquin, votre bouquin.
Jeff : Ça causerait un préjudice aux actionnaires.
Garcia : Des actionnaires qui seraient victime d'un préjudice ?!
Jeff : Je parle d'un préjudice financier.
Garcia : Mais qui finance ? Oh ! Ça ressemble à une très belle fin ça ! Pour vous, je veux dire.
Jeff : Si vous le dites.
BAU – Quantico, Virginie – jour
Reid est en train de dessiner le tatouage que l'homme avait sur son poignet. Les membres de l'équipe arrivent vers lui.
Morgan : Reid, t'as quelque chose ?
Reid : Les dégâts sont importants mais il restait un peu de dessin sur la peau.
Hotch : Seaver, envoie la photo de la victime à la presse.
Garcia arrive à son tour.
Garcia : Je crois que je sais de qui est la censure. Le journaliste m'a conseillé de regarder d'où venait le financement de son journal. La Gazette appartient à un conglomérat international qui s'occupe de pétrole, nouvelles technologies, transports terrestres, aériens et maritimes. Tous ces secteurs sont réduits en une seule compagnie : CWS.
Hotch : Clear Water Securitys?
Rossi : Tu les connais ?
Hotch : Oui, c'est une agence privée de contre-espionnage basée à Genève.
Garcia : Ron Cosenza, Byron Delaney et Kerry Fagan travaillaient tous pour les gens de CWS.
Emily : Il y a combien de temps ?
Garcia : 7 ans.
Hotch : Raccroche Seaver.
Rossi : On a un problème ?
Hotch : C'est CWS qui en a un.
Reid finit son dessin et le montre aux autres membres de l'équipe : c'est un trèfle à quatre feuilles.
Reid : Ça y ai.
Voyant le dessin, Emily s'en va dans les toilettes pour passer un coup de fil. Garcia la suit.
Emily appelle Tsia.
Tsia : Salut. Qu'est-ce qu'il se passe ? Emily réponds.
Garcia : Est-ce que ça va ?
Emily raccroche.
Emily : Ah ! Euh ! Oui. Très bien.
Garcia : Je suis pas profileur mais je sens que ...
Emily : Ça suffit ! Arrête. Je suis désolée. Je ... J'te promets que ça va.
Garcia : D'accord. Je me fais juste du soucis pour toi. C'est tout. Avec cette épidémie de grippe. Tu serais pas enceinte ?
Emily : Non. En fait, en ce moment, j'ai du mal à dormir. J'me réveille tout le temps à cause d'un cauchemar. C'est à chaque fois exactement la même chose. Il y a une colline et il y a une petite fille au sommet de cette colline. Elle doit avoir 7 ans. Les cheveux brins. Et elle est en train de danser en plein soleil. Mais quelque chose me dit qu'elle m'attend là-bas alors, j'essaie de grimper vers le sommet. Mais la colline devient de plus en plus abrupte. Et quand je parviens tant bien que mal à atteindre le sommet. La petite fille n'est plus là. Et j'me mets à la chercher partout. Mais, vu que je n'arrive plus à retrouver, je commence à paniquer. Et, je panique parce que je sais ce qui peut lui arriver si je ne la retrouve pas. Je sais tout à fait ce que le monde réserve à une enfant qui ne voit rien d'autres la beauté des choses. Comme toi. Je sais pas comment tu fais mais, tu arrives toujours à me faire sourire. Et, je crois que je ne t'ai jamais vraiment remercié.
Ashley entre dans les toilettes.
Ashley : Hotch a besoin de vous en cellule de crise.
Emily : Ok.
Les filles s'en vont en cellule de crise.
Sensitive compartmented information facility (SCIF) – Quantico, Virginie – jour
4 hommes attendent les profieurs. Morgan, Rossi Hotch et Emily rentrent dans la pièce.
Homme : Pourquoi sommes-nous convoqués ici ? Et pourquoi votre département s'intéresse-t-il à CWS.
Morgan : Pourquoi avoir censuré cette article ?
Les hommes reçoivent le dossier de l'enquête. L'homme regarde ce dossier.
Hotch : Ça, c'est quand ils travaillaient pour vous, et voilà ce qu'ils sont devenus.
Morgan : Vous avez prévenu Byron Delaney, s'était votre ami le plus ancien. Dommage, c'était trop tard.
Homme : Ne vous attendez pas à ce qu'on s’apitoie, c'est notre métier.
Rossi : Votre métier ?
Homme : Je sais que ça vous dégoûte.
Morgan : Kerry Fagan, Ron Cosenza et Byron Delaney ont tous travaillé pour vous.
Homme : Oui. Comme le font 40 000 sous-traitants un peu partout dans le monde.
Morgan : Donc ils étaient vos sous-traitants ?
Homme : Si vous voulez des réponses, c'est leur patron qu'il faut interroger.
Rossi : Qui est leur patron ?
Homme : Votre Gouvernement.
Hotch : Celui qui a tué ces familles tient votre compagnie pour responsable par notre Gouvernement.
Homme : Nous menons des opérations du Moyen-Orient jusqu'en Antarctique. Nos recherches riquent de prendre des mois.
Hotch : Dons vous menez déjà votre enquête.
Rossi : C'est pour ça que vous avez retiré l'article.
Homme lui glisse des mots dans l'oreille.
Homme : Les affaires dans lesquelles ces gens sont impliquées sont protégées par des accords secrets entre plusieurs Gouvernements. Et même si je le voulais ...
Morgan : 6 personnes ont été tuées sur notre territoire par des hommes entraînées qui on ouvert le feu sur des agents fédéraux.
Hotch : Et par courtoisie et par respect pour la crise que vous avez à gérer, tout ce qui se dira ici sera confidentiel. En revanche, si vous nous cachez des informations à propos de l'enquête, votre compagnie sera tenue pour responsable.
Homme : Entendu.
Hotch : On recherche une équipe européenne, extrêmement bien entraînée, l'un d'eux en fait une affaire personnelle.
Homme : Pourquoi pensez-vous ça ?
Morgan : Ils auraient pu épargner le gosse mais ils ne l'ont pas fait.
Hotch : Le meurtre de Samuel Cosenza est également une affaire personnelle.
Rossi : Un des agresseurs qu'on a tué hier soir avait les restes d'un tatouage sur le poignet.
Hotch donne le dossier concernant le tatouage à l'homme de CWS.
Morgan : En apparence, ce tatouage représente un simple trèfle à quatre feuilles mais, la tige a un « V » à son extrémité. On pense que ça a un lien une secte secrète de soldats blessés au combat, c'est aussi le nom d'un navire célèbre pour ses expéditions de Dublin vers l'Amérique : le Valhalla.
Rossi : Vous en avez déjà entendu parlé ?
Homme : Nous avons mené une intervention visant la capture le leader d'une faction dissidente de l'IRA. Il y a plusieurs années. C'est le surnom qu'il portait.
Hotch : comment il s'appelle ?
Homme : Ian Doyle.
Eglise – Virginie – jour
Ian Doyle se dirige vers le chœur de l'église. Il allume une bougie.
Doyle : Joyeux anniversaire mon amour.
Il fait un signe de croix.
BAU, salle de réunion – Quantico, Virginie – jour
Garcia : Ok. Ian Doyle est officiellement recherché par tous les services de police. Sa photo va être diffuser partout. Il pourra plus s(échapper du secteur à moins de se faire greffer des ailes.
Ashley : C'est très bien qu'on est réussi à l'identifier mais comment on est censé savoir qui est sur sa liste.
Morgan : On fouille dans son passé et ceux des personnes avec qui il est rentré en contact.
Rossi et Hotch rentrent dans la salle de réunion.
Emily : Écoutez. Il a été hors-circuit pendant 7 ans mais, il s'est toujours débrouillé pour savoir qui était au commande. Il faut qu'on essaie de découvrir comment il est sortit de prison.
Morgan : Où est-ce qu'il était incarcéré ?
Emily : En Russie je crois.
Ashley : On a aucune demande d'extradition le concernant.
Hotch : Tu connaissais Doyle quand tu étais à Interpol ?
Emily : Heu ! Bien sûr. J'avais entendu parler de lui sans qu'on soit en contact. Faudrait que j'me renseigne.
Hotch : Fais-le.
Emily part dans une autre pièce.
Rossi : Les gentils comme les méchants conservent des dossiers avec eux.
Garcia : C'est quoi ces dossiers ?
Rossi : Des renseignements confidentiels. C'est une protection pour ce genre de situation.
Morgan : Je devrais aller chez Byron Delaney. Je trouverais peut-être quelque chose.
Hotch : Emmène Prentiss avec toi, elle aurait peut-être une intuition.
Morgan quitte à son tour la pièce.
Voiture – Virginie – jour
Emily est avec son portable en attendant que quelqu'un la rappelle.
Morgan : Personne te réponds ?
Emily : J'ai plus énormément de contact mais ils vont me rappeler.
Morgan : On est suivi 007 ? (rire)
Emily : Non. Mais tu devrais prendre par le centre, la 66 sera bouchée à cette heure-ci.
Morgan : On va y arriver.
Emily : avant que Doyle descende quelqu'un d'autre !? Il hésiterait pas à butter des fédéraux, c'est quoi la prochaine étape ?
Morgan : Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
Emily : Je voudrais qu'on arrive le plus vite possible.
Morgan : Moi aussi, Prentiss.
Emily reçoit un appel. Elle répond.
Emily : Salut. Merci de me rappeler. J'ai besoin de renseignements sur Ian Doyle.
Tsia : Tu es seule ?
Emily : Pas du tout. T'as quelque chose pour moi.
Clyde : Ton équipe est en danger ?
Emily : Absolument. Vous devriez commencer par les victimes. Ron Cosenza, Kerry Fagan, Byron Delaney. Regardez si elles ont un lien quelconque avec lui.
Tsia : Je t'enverrais un document.
Emily : Super. Merci.
Emily raccroche.
Morgan : Ils ont quelque chose ?
Emily : J'en sais rien. Il faut attendre.
Morgan : Tu devrais faire confiance aux autres, Emily.
Emily : Je fais confiance aux autres, Morgan.
Morgan : Non, c'est faux. Tu te méfies constamment. Chaque fois que tu as essayé, on t'as lâché. Tu préfères tout garder pour toi. Tu l'admettras jamais parce que tu es têtu comme une mule. C'est pas grave, c'est pas très important. Je vais te dire ce qui est important. Tu peux avoir confiance en moi, quoiqu’il arrive. Et peut importe la gravité de la situation, tu n'es pas seule Emily. Je voudrais tellement que tu me crois.
Emily:J'te crois. Tu m'as encore profilé. Ça recommence.
Emily et Morgan se mettent à sourire.
BAU, salle de réunion – Quantico, Virginie – jour
Rossi : Plus on aura de convives et plus Erin voudra fourré son nez dans cette affaire.
Hotch : Strauss est déjà au courant.
Rossi : Et pourquoi elle était pas en cellule de crise ?
Hotch : Elle est en vacances.
Rossi : Oh ! Génial ! Maintenant elle en prendra plus. Tous les renseignements sur ce type son top secrets ?
Hotch : Il y a forcément quelqu'un qui le connaît. Il suffit de le trouver.
Domicile de Byron Delaney – Boston, Massachusetts – jour
Emily examine les lieux. Morgan descends les escaliers pour la rejoindre.
Morgan : Il y a un coffre dans la chambre.
Emily : Derrière un grand tableau ? Non, tu trouveras rien là-dedans. Ça devrait se trouver quelque part où il peut s’asseoir tout en ayant accès à ce document. Et de manière rapide.
Elle continue de fouiller la maison. Elle découvre les documents de Byron Delaney.
Morgan : Excellent. C'est Dahier.
Emily : Kerry Fagan, Ron Cosenza.
Morgan : Delaney n'y est pas. Pourquoi il a leurs photos ?
Emily : Peut-être que c'était leur patron.
BAU, salle de réunion – Quantico, Virginie – jour
Garcia allume l'écran géant.
Garcia : Voici la question à un million de dollars. Quelqu'un connaît ce langage ?
Emily : Se sont des villages de Corée Du Nord.
Garcia : Je t'adore. Elle est brillante.
Emily : Il y a un camp de prisonniers à côté de Kingyongny, le camp 22, Kuanlyso, la Corée Du Nord nie son existence.
Morgan : Ils y auraient incarcérés Doyle ?
Ashley : Ça expliquerait pourquoi il se venge.
Garcia : Même sa prison est un endroit secret.
Ashley : Tout ce qu'on sait, c'est qu'il sait jamais marié, qu'il a habité à plusieurs endroits et qu'il a été arrêté dans sa villa en Toscane.
Emily : Est-ce qu'on a des documents qui le confirment ?
Ashley : Une liste des gens présents ce jour-là. Il y a peut-être même des photos. Reid est en train de chercher.
Emily : Donc il faut les prévenir pour qu'ils s'attendent à des représailles.
Ashley : C'est fait mais il a aussi mené une autre vie qui ne figure dans aucun dossier.
Hotch : Prentiss, t'as des nouvelles de tes collègues européens ?
Emily : Non. Mais, ils doivent m'envoyer un document.
Hotch : On en a besoin tout de suite.
Emily se lève et sort de la salle de réunion.
Rossi : Il a passé 7 ans enfermé dans ce trou. Comment il s'est évadé ?
Morgan : c'est vraiment important ?
De son côté, Emily est à son bureau en train de téléphoner à Clyde et à Tsia.
Emily : Doyle était enfermé à Kuanlyso ?
Clyde : On pensait que t'avais pas besoin d'être au courant.
Emily : J'avais pas besoin d'être au courant, vous vous foutez de moi !
Clyde : Et à quoi ça t'aurais servis ?
Emily : Ecoute-moi, c'est pas à vous de décidez ce qui est bon pour moi. Si vous me cachez autre chose dites-le moi.
Clyde : Il y a rien d'autres.
Emily : Tu m'as dit qu'il était en Russie.
Clyde : Non c'est Sean McCalister qui t'as dit ça.
Emily : Tsia.
Tsia : Oui ?
Emily : Coupe le haut-parleur.
Clyde : Qu'est-ce que tu vas faire Emily ? Heinh ! Qu'est-ce que tu vas faire !? Tu vas encore t'enfuir ? Ah ! Ouai ! T'es douée pour ça !
Emily : Tsia ?
Clyde : P*****.
Tsia prend le téléphone et coupe le haut-parleur.
Tsia : Je t'écoute.
Emily : Ne lui fais pas confiance. Sors de là où tu es immédiatement. Mieux vaut que tu sois seule. Tu te rappelles de Corely sur la 9ème ? Tu sais ouvrir la porte ?
Tsia : Oui.
Emily : Il est toujours là. Tu peux entrer et sortir en 5 minutes.
Tsia : D'accord.
Emily : Écoute. Surtout ne laisses pas Clyde te suivre. Et surtout, fais attention à toi.
Tsia : Toi aussi.
Emily et Tsia raccrochent. Tsia s'en va de la maison pour rejoindre l'adresse qu'Emily lui a indiqué.
Clyde : A plus.
Emily imprime le document qu'elle avait demandé à Tsia et Clyde. Elle part dans la salle de réunion et croise Reid.
Reid : Qu'est-ce que c'est ?
Emily : Heu ! Oh ! Ça c'est la seule piste que j'ai pour l'instant. T'as rien trouvé ? Seaver a dit que tu cherchais des photos de la villa de Doyle en Toscane je crois.
Reid : J'ai aucune photo de son arrestation mais on aura peut-être des images des caméras de surveillance, elles enregistrent tout.
Emily : Ah oui ?
Reid : Hum.
Emily arrive dans la salle de réunion avec son document.
Hotch : T'a reçu un document de tes contacts ?
Emily : On pourra remonter aux deux premières victimes avec ses comptes en banque et mettre des noms sur des visages.
Hotch : Ok.
Emily : qu'est-ce que vous avez d'autres ?
Domicile de Corely – Washington, Virginie – nuit
Tsia se dirige vers la porte de l'immeuble. Elle l'ouvre. Elle arrive devant la porte de Corely. Elle frappe à la porte. Elle regarde dans le trou de la porte.
Tsia : Allez, regarde dans le judas.
Une balle la touche à la tête.
Tsia : Ma mère l'a fabriqué. C'était pour Noël.
Elle s'effondre par terre. Ian Doyle sort de l'appartement.
BAU – Quantico, Virginie – jour
Ashley est au téléphone. Garcia la rejoint.
Ashley : Oui ... D'accord ... D'accord .... Oui .... Merci.
Ashley raccroche.
Garcia : Ce journaliste me mange dans la main. Il était loin de se douter que je lui promettais une chasse à l'homme.
Ashley : C'est bien plus que ça. Il y a des représentants de 5 agences.
Garcia : On a une brigade d'intervention qui réunit plusieurs agences sur notre terrain, c'est le pied total !
Ashley : Mais quand est-ce qu'on va s'y mettre ?
Garcia : Ils mettent au point le plan de bataille avec les troupes.
Rossi et Emily sont dans le bureau de Hotch.
Rossi : Qu'est-ce qui nous retient ?
Hotch : On attend quelqu'un de la police de Washington pour commencer.
Rossi : Et qui va s'occuper des barrages routiers ?
Hotch : C'est eux. Les routes principales de notre district, du Maryland et de Virginie ont des postes de contrôle.
Emily : Doyle quitte le pays quand il veut, qu'est ce qui vous fait penser qu'on arrivera à le retenir ?
Hotch : Pour l'instant, on peut pas faire plus.
Morgan entre dans le bureau de Hotch.
Morgan : La police a été retenue par un double homicide sur K et la 9ème. Ils veulent qu'on jette un oeil.
Hotch : Doyle ?
Morgan : L'appartement de la victime ressemble au repaire d'un faussaire.
Emily : Et l'autre victime ?
Morgan : Une femme de 30 ans non identifié devant sa porte.
Emily : Je viens avec toi.
Hotch : Allez-y !
Morgan et Emily s'en vont.
Washington, Virginie – jour
Un homme est avec Doyle. Ils rangent leurs affaires dans un sac de sport noir.
Homme : Eh ! T'es sur que tu veux qu'on s'en aille ?
Doyle : On était de passage, non ?
Homme : On était là pour elle. Alors tu vas l'épargnez ? Tu crois qu'elle va nous suivre ?
Doyle : Moi, c'est moi qu'elle suivra. Elle est obligée.
Ils démarrent la voiture et s'en vont.
Domicile du faussaire – Washington, Virginie – jour
Morgan : Celui-là a pris deux balles dans la poitrine. Il est mort sur le coup. Elle en a pris une dans le front. C'est des balles de calibre 45. Elle s'est approchée de la porte et il l'a abattue. Elle avait aucune chance. On reconnaît la marque de notre suspect. Elle est peut-être sur notre liste, il faut vérifier les empreintes.
Emily : Je vais prendre l'air.
Emily sort du couloir de l'immeuble. Elle est en train de vomir quand Morgan arrive vers elle.
Morgan : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu t'es pris une mouflée hier ?
Emily : Je sais pas ce que ça veut dire mais si ça implique d'avoir du vomis sur ces bottes. Je plaide coupable.
Morgan : Est-ce que tu veux que je t'apporte un verre d'eau ?
Emily : J'habite à 10 minutes. On pourrait juste passer chez moi j'en ai partout sur mon pantalon.
Morgan : Hotch veut qu'on rentre.
Emily : Je sais. J'en ai juste pour 5 minutes. Je ferais vite, j'te le promets.
Morgan : D'accord.
Ils partent donc chez Emily.
Ian Doyle et son équipier surveille Emily.
Homme : Se serait tellement facile de la descendre maintenant.
Ian Doyle : elle s'est pas encore confessée.
Homme : Toutes les routes du secteur sont bloquées. Si jamais on y reste, c'est encore elle qui gagne.
Ian Doyle : Fais-moi confiance.
Domicile d'Emily – Washington, Virginie – jour
Emily rentre chez elle. Elle change de bottes et de pantalon. Elle prend un collier avec deux anneaux en or qui est dans un coffre. Elle le jette dans les toilettes.
Bau – Quantico, Virginie – jour
Tous les représentants d'agence sont présents. Hotch leur fait le profil.
Hotch : Il est rare que nous ayons le nom de notre suspect et dans le cas présent, savoir qu'il s'agit de Ian Doyle ne nous aide pas beaucoup. Très peu de gens le connaissent ...
Emily et Morgan arrivent dans la pièce.
Hotch : ... Ceux qui l'ont côtoyé ou qui ont travaillés à ses côtés figurent sur sa liste. Deux de ses trois victimes ont travaillés pour CWS. Ils étaient responsables de son incarcération en Corée Du Nord. Sept agents avaient travaillés sur cette mission. Les cinq derniers ont été prévenus. Tous les agents fédéraux et internationaux qui l'ont poursuivis à l'époque figurent sur la liste de ses cibles. Nous le retrouverons comme tous les autres criminels, en étudiant son comportement./ Nous analyserons chacun de ses mouvements tant qu'il est en liberté. Il s'est évadé d'une prison nord-coréenne. Il a tué un homme et s'est servi de son véhicule pour passer la frontière ...
Emily regarde chacun des membre de son équipe.
Morgan : Ça va ?
Emily : Très bien.
Pour protéger son équipe, Emily quitte la pièce et va rechercher elle-même Ian Doyle.
Emily en voix off : La journaliste Dorothé Dix a écrit : La confession est synonyme de faiblesse, notre âme conserve ses secrets jusqu'à la tombe et accepte son propre châtiment en silence.
A suivre.